Création de sociétés en France, les pièges à éviter

Création de sociétés en France, les pièges à éviter

Se lancer dans la création de sa propre entreprise est une expérience hors du commun. En effet, à première vue, les démarches à entreprendre semblent faciles. Cependant, afin d’avoir toutes les chances de réussir son envol, un entrepreneur doit éviter quelques pièges.

Négliger l’appui de sa banque

Même en mesure de financer votre projet en s’appuyant sur vos économies ou la "love money" réunie auprès de votre entourage, faites quand même appel à un banquier. Ce dernier pourra diagnostiquer la faisabilité de votre projet. Par nature, une banque est réticente à toute forme de risque et utilise des principes prudentiels pour tester les projets de leurs clients. Les banquiers n’usent pas de leur générosité pour vous accorder un prêt, mais de leur expertise. Ainsi, le feu vert de la banque va non seulement garantir la solidité de vos intentions, mais aussi ouvrira de nouvelles portes à des financements qui vous permettront d’avoir des réserves dans les coups durs. En effet, pour garantir une stabilité, collaborer avec une banque est inévitable. Toutefois, selon les estimations, juste 22% des entrepreneurs commençant leur activité sollicitent une banque.

Une mauvaise situation juridique

Il s’agit pour les créateurs d’entreprise d’une problématique qui mérite beaucoup de réflexion. Il n’y a pas de statut juridique parfait, mais juste des statuts adaptés à chaque situation. En effet, ce paramètre dépend des souhaits, de la nature et de l’envergure du projet de l’entrepreneur. L’important c’est de se poser les bonnes questions, ce projet a-t-il besoin de remplir les critères formels dès sa création ou juste d'un statut moins formel en guise d’essai ? Ainsi, il existe plusieurs formes de situation juridiques que les entrepreneurs peuvent choisir: individuel, auto entrepreneur, SARL, SAS, SASU. Très important aussi, une fois le statut choisit, selon la loi, toute personne physique ou morale exerçant une activité commerciale ou professionnelle à l’obligation de s’inscrire au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés). Ainsi, pour attester de son inscription sur ce registre, les entreprises doivent fournir un document dénommé « extrait Kbis ». En effet, ce document est la carte d’identité de la société et est considéré comme le seul papier qui atteste son existence juridique. Pour disposer d’un extrait Kbis, les entreprises peuvent opter pour deux moyens, soit d’effectuer directement une demande auprès du greffe du tribunal concerné soit de télécharger un extrait sur un site officiel habilité à délivrer un extrait Kbis. Voici un lien qui vous bascule directement sur ce genre de site : Kbis.

Avancer trop vite

Les étapes de créations d’entreprises exigent du temps que ce soit pour établir un business plan, rechercher un financement, ou bien de trouver ses premiers clients. En principe, selon les experts de création d’entreprises, il faut au minimum un an pour créer une activité qui tient la route. Ainsi, ne vous précipitez pas, dans le cas contraire, vous prenez le risque de bâcler les étapes et d’ensuite vous mordre les doigts. En effet, la réussite est un processus qui nécessite du temps. Mieux vaut prendre du temps pour réfléchir à l’organisation, la répartition des rôles, la stratégie marketing à adopter pour s’assurer d’un résultat optimal. En outre, soyez sûr de vos aptitudes à couvrir vos charges fixes, notamment le loyer, les impôts ainsi que les frais quotidiens. Néanmoins, il est crucial d’être conscient des étapes accomplies pour être fières de l’avancement des opérations.