Chrome Hexavalent : quelle solution pour le remplacer ?

Chrome Hexavalent : quelle solution pour le remplacer ?

Le chrome hexavalent intervient, dans la protection et l'embellissement des métaux. On le retrouve également en galvanoplastie, car il permet de créer une surface robuste, durable, avec un aspect brillant ou mat. En effet, ce produit constitue un revêtement métallique plébiscité par les entreprises, en raison de ses nombreux avantages. Néanmoins, nous allons le voir un peu plus tard, le chrome hexavalent est un cancérigène reconnu. Aussi, même si son utilisation a été interdite en septembre 2017, il revient de plus en plus sur le devant de la scène. Fort heureusement, il devrait être interdit, d'ici 2024. Mais alors, par quoi remplacer le chrome hexavalent ? Comment les entreprises peuvent-elles s'adapter à cette transition ? C'est ce que nous allons voir.

Pourquoi le chrome hexavalent fait-il l'objet d'une interdiction prochaine ? 

Le chrome hexavalent, ou chrome 6 est un élément métallique naturel. Nous l'avons vu précédemment, il offre de très nombreux avantages au secteur de l'industrie, et notamment dans le domaine de la galvanoplastie et du revêtement de métaux. Toutefois, ses effets cancérigènes sur l'Homme sont bien réels. En effet, il est associé au cancer des poumons et augmente également les risques de cancers nasaux et des sinus. Les personnes les plus touchées par les effets néfastes du chrome 5 sont les travailleurs. 

Aussi, le chrome hexavalent devrait être interdit par la réglementation européenne REACH, d'ici 2024. Cette interdiction engendre l'obligation pour les industriels de trouver des solutions, afin de remplacer le revêtement cancérigène. Le chrome trivalent, ou chrome 3, constitue une alternative intéressante, que nous allons vous présenter dès maintenant.

Le chrome trivalent, ou chrome 3 : pourquoi est-ce la solution la plus appropriée ? 

L'interdiction du chrome hexavalent intervient, pour répondre à un problème de santé public. Lise en place par la réglementation européenne REACH, ayant pour objectif de protéger l'environnement et la santé des Hommes contre les substances chimiques, elle oblige les entreprises à revoir leur utilisation du chrome dur. 

Aussi, il semblerait que le chrome 3, aussi appelé chrome trivalent, soit définitivement la solution à adopter. Son procédé de fabrication reste identique à celui du chrome 6, même si la chimie employée dans sa création est non-toxique et validée par la réglementation REACH. De ce fait, on peut affirmer qu'il n'existe pas de risques cancérigènes pour cette substance. 

Précisons également que les avancées dans le domaine du revêtement des métaux sont considérables. Aussi, il est possible d'obtenir un dépôt de chrome 3 de plus en plus qualitatif, bientôt similaire à celui du chrome hexavalent. 

Comment envisager cette transition pour les entreprises ? 

La société Verbrugge propose aux entreprises un programme de transition efficace, visant la mise en conformité avec la réglementation européenne REACH. Avec son projet "Nickel-Chrome 3 Mille", cette entreprise vise à promouvoir l'intégration du nickel chimique et du chrome 3 d'ici l'année 2020, via des ateliers proposés aux entreprises intéressées. 

Verbrugge travaille actuellement sur le chrome trivalent et l'intègre à sa technologie actuelle, afin d'en améliorer ses diverses caractéristiques. Les entreprises qui envisagent une transition efficace vers ce revêtement sont donc invitées à envisager ce type de programme, pour une mise en conformité rapide avec la réglementation REACH.