Zones de couverture de la 4G en France
Même si passer tout au numérique est inscrit dans le programme présidentiel, Europe 1 a révélé qu’il y a une grande disparité d’accès à internet depuis un smartphone en France. En effet, la zone de couverture des connexions internet, particulièrement la 4 G n’est pas pareil dans toute la France.
Seulement 61 % des Français profitent de la 4G
L’étude a été effectuée par Crédoc, et la conclusion est la suivante : les français sont inégaux dans l’accès au numérique. Emmanuel Macron a énoncé dans son programme un passage au numérique. Il a proposé de créer un compte citoyen qui servira à toutes les démarches administratives. Malheureusement, les disparités sont encore énormes entre villes et campagnes. Si pour beaucoup d’urbains, avoir la 4G avec une antenne est une évidence et indispensable. C’est uniquement dans le métro qu’il faut attendre un peut pour avoir du réseau 3G et 4G. Mais pour le reste du temps, la connexion est bonne et on arrive à se connecter à n’importe quel site et n’importe où en un seul clic. Mais pour les 40 % des Français, c’est loin d’être le cas. En région parisienne, seulement 74 % en profite. Mais pour les communes de moins de 2000 habitants, ce chiffre descend directement à 51 %. Même pour les opérations les plus basiques comme faire un appel, envoyer un sms deviennent de vrai combat. Une liste a été établie en mai 2017, révélant que 541 communes françaises étaient en zone blanche, c’est-à-dire couvertes par aucun opérateur.
Le fond du problème : le manque d’infrastructure
Le financement des infrastructures pour réduire la fracture numérique n’est pas encore résolu. Plusieurs sénateurs ont proposé une contribution de solidarité numérique afin de financer des fonds d’aménagement numérique territorial. Une taxe de 75 centimes par mois sur les abonnements internet fixes et mobiles permettant ainsi de récupérer 850 millions d’euros par an. Malheureusement, à la première lecture, l’idée de taxe a été rejetée. Il a été cependant annoncé en début de l’année 2018, par le secrétaire d’état après des ministre dela cohésion des territores, Julien Denormandie que les opérateurs investiraient 3 millions d’euros afin d’éliminer ces zones blanches. Cette mesure se révèle nécessaire, rien qu’en considérant que la France se classe en 24e position sur 28 pays en termes de couverture en 4G.
La fibre et le mobile : le suivi du déploiement
Pour ce qui est de la connexion à très haut débit, l’objectif était d’avoir le maximum de foyer éligible en 2022. Selon l’Autorité de régulation des télécoms, 19,6 millions de lignes son éligible en très haut débit en fin septembre dont 12,5 millions aux fibres. Il reste encore 4 ans au plan France THD pour apporter le THD sur 43 % des locaux qui n’en bénéficient pas encore. Après 2022, on prévoit d’avoir plus d’un million de lignes complémentaires. L’agence du Numérique profite d’ailleurs de ce point d’étape pour dresser un bilan des engagements complémentaires dans le cadre de la procédure AMEL. Il sollicite l’intervention des opérateurs sur fonds privés grâce aux appels à manifestation d’engagement locaux, les collectivités seront en mesure d’accélérer le déploiement.